tag:blogger.com,1999:blog-10013144816317712192024-03-13T02:21:17.403-07:00GauchistesUn répertoire des blogues progressistesLes Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-25092995147826776032007-08-08T23:34:00.001-07:002007-08-08T23:34:46.726-07:00<script type="text/javascript" src="http://www.google.com/reader/ui/publisher.js"></script><br /><script type="text/javascript" src="http://www.google.com/reader/public/javascript/user/06470901536951072246/state/com.google/broadcast?n=10&callback=GRC_p(%7Bc%3A%22green%22%2Ct%3A%22articles%20des%20blogues%20gauchistes%22%2Cs%3A%22true%22%7D)%3Bnew%20GRC"></script>Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-59392202232957262752007-08-06T23:19:00.000-07:002008-12-10T23:12:33.235-08:00La richesse de l’un est la pauvreté d’un autre<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC1zKgQdA1bREIrkPrr15P9O8f0PhPeLJMGwO0FQfHQ3BaeMy17AwqlUXSDD_l3uX25-sibHR0LZqonu16g8E1IOqQjWBTjMFKzbrdLCbOsT2gPoUzvqt1_PVfdKh5Ro6hyphenhyphenpuV_2VnB5A/s1600-h/pauv.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5095840310528321042" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC1zKgQdA1bREIrkPrr15P9O8f0PhPeLJMGwO0FQfHQ3BaeMy17AwqlUXSDD_l3uX25-sibHR0LZqonu16g8E1IOqQjWBTjMFKzbrdLCbOsT2gPoUzvqt1_PVfdKh5Ro6hyphenhyphenpuV_2VnB5A/s320/pauv.jpg" border="0" /></a>Notre système économique a besoin de nouveaux territoires à exploiter afin d’assurer son existence. Sans l’apport de ressources et de main d’œuvre à bon marché, l’équilibre du capitalisme s’avèrerait difficile à maintenir car il est empreint de contradictions intrinsèques qu’il ne peut résoudre sans l’apport de richesses humaines et matérielles extérieures.<br />En effet, pour lutter contre ses paradoxes internes, tel que le déséquilibre inhérent entre l’offre et la demande, que l’on comble partiellement, mais non totalement, avec le crédit, ce système se doit d’acquérir des ressources et une masse de travailleurs à bas prix afin de permettre aux grandes entreprises d’engranger des bénéfices. Sans cette logique d’extorsion dans les pays étrangers de l’Occident développé, le capitalisme sombrerait dans le marasme.<br /><div><br />En conséquence, le FMI et la Banque mondiale imposent aux pays en développement des règles économiques qui favorisent l’implantation des entreprises occidentales et la production à grande échelle. Par exemple, on exproprie des petits paysans afin de créer des méga-fermes dans les mains de grands propriétaires fonciers qui collaborent avec les multinationales. On pompe aussi l’eau des nappes phréatiques de régions entières pour la fabrication de boissons gazeuses au détriment des agriculteurs locaux faisant alors face à la faillite, et qui, pour survivre, se doivent de migrer vers les grands centres urbains et travailler (avec leurs enfants) à des salaires misérables et des conditions inhumaines dans les usines du genre « sweat shop » des hommes d’affaires du nord. Ainsi, la main d’œuvre à faible coût vient compléter l’acquisition de ressources à tarifs modestes.</div><br /><div>La propagation de régimes socialistes, en Amérique latine surtout, est une conséquence de ce processus.</div><br /><div>Nous devrions nous questionner sur le bien fondé de notre système économique, et sur le malheur qu’il inflige aux peuples qui ne font pas partie des nations dites développées. Notre qualité de vie est tributaire de l’exploitation de contrées qui ne profitent pas des largesses de la société de consommation. En achetant les articles aux prix alléchants des compagnies présents sur ces territoires, nous acquiesçons à cet état de fait et sommes tout aussi coupables que les conseils d’administration de ces multinationales.</div><br /><div></div><div>Paru sur le blogue <a href="http://pourquedemainsoit.blogspot.com/">Pour que Demain soit</a></div>Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-7306777797607307422007-08-02T11:53:00.000-07:002007-08-02T11:59:23.799-07:00L'accord tacite #5<span style="font-size:85%;">Pour plus d'information quant au sujet de cette publication, consultez <a href="http://renartleveille.blogspot.com/2007/06/laccord-tacite-1.html">L'accord tacite #1</a>.</span><br /><br /><span style="font-weight: bold;">5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,</span><br /><br />Ce point illustre bien la logique marchande qui ne peut, dans la majorité des cas, intégrer la société (celle qui se trouve en dehors du système économique) dans ses calculs. La cohésion sociale et le bonheur global se retrouvent dans la case « déficit », un point c'est tout. L'économie ne se targue pas d'humanisme, sauf bien sûr si cela est rétribué par des crédits d'impôt avantageux...<br /><br />Pourtant, les besoins sont énormes dans les banques alimentaires et les gouvernements ferment les yeux sur le gaspillage. Une loi et hop! le problème serait réglé!<br /><br />Sur le site de <a href="http://www.moissonquebec.com/index.php?page=Recuperation">Moisson Québec</a>, on peut y lire qu'en « 2005, ce sont 2 830 954 kilos de denrées qui ont été récupérées auprès de 132 entreprises agroalimentaires représentent une valeur marchande de 13 100 329$... » En contrepartie, sur le site « <a href="http://www.agribionet.biz/Client/page1.asp?page=135&clef=16&clef2=11">agribionet</a> », il est bien indiqué « que dans la région de la Capitale Nationale, le produit intérieur brut (PIB) du secteur agroalimentaire atteint 980 millions $ ». Aussi, on « retrouve également sur ce vaste territoire 1085 fermes [...], les 159 entreprises de transformation affichent des livraisons de 620 millions $, sans compter les 51 grossistes et les 953 détaillants en alimentation. »<br /><br />Le site de Moisson Montréal étant en dérangement, je n'ai pu faire les même recherches pour cette région, mais je gage que la situation est tout aussi alarmante.<br /><br />Faites le calcul! Est-ce que notre société est basée sur la compassion? Pas vraiment...<br /><br />Paru sur le blogue "<a href="http://renartleveille.blogspot.com/">Renart L'éveillé - Carnet résistant</a>"Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-52484740484674123362007-07-20T15:25:00.000-07:002008-12-10T23:12:33.446-08:00Selon le SCFP le Canada ferme les yeux sur les violations des droits de la personne en Colombie<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSJxqVBpfxKbUXKkOaCC0oFyMahqdbGS5dTiEoijKVwJxqq9QXd8UlncyDTeLwN4kn3N83mW7obqFB0aXXOFT4EW2nf6lPo2m6B-GXUoTOiooHqLJpz5JU4jsDxb8zXZy3wEd67Jk9DPY/s1600-h/arton443.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5089409619065000450" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSJxqVBpfxKbUXKkOaCC0oFyMahqdbGS5dTiEoijKVwJxqq9QXd8UlncyDTeLwN4kn3N83mW7obqFB0aXXOFT4EW2nf6lPo2m6B-GXUoTOiooHqLJpz5JU4jsDxb8zXZy3wEd67Jk9DPY/s320/arton443.jpg" border="0" /></a><br /><div>En tournée en Amérique Latine, Stephen Harper a rencontré Alvaro Uribe, le président colombien, pour parler affaire. En fait, le Canada ambitionne de jeter les bases d'une négociation trilatérale avec la Colombie et le Pérou pour une nouvelle entente de libre échange. Selon un communiqué canadien, selon "favorisera le dialogue entre le gouvernement et le monde du travail" et permettra de "donner suite aux problèmes liés à la santé et à la sécurité". </div><br /><div></div><div>Tout cela fait grincer des dents de nombreux syndicalistes qui ne sont pas sans savoir que la Colombie est tristement célèbre pour les assassinats de militants ouvriers et paysans. "Les droits de la personne doivent être à l'ordre du jour de toute discussion internationale et le Canada se doit de nous représenter, pas à titre d'agent d'affaires et de représentant des intérêts américains," a déclaré Paul Moist, le président national du SCFP.</div><br /><div></div><div>"Le Premier ministre veut donner l'impression qu'une conversation amicale avec le président colombien règlera tous les problèmes, poursuit M. Moist. Alors que nous sommes face à une situation qui est à l'origine de la mort de milliers de militants des droits de la personne et des syndicats.</div><br /><div></div><div>"Le SCFP rappelle que, selon Amnistie internationale, la Colombie est l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les syndicalistes et les journalistes. Les forces paramilitaires continuent à cibler les individus qui défendent les droits des pauvres, qui font la promotion de la syndicalisation, qui se prononcent contre les ententes de libre échange et la privatisation ou encore qui défient le gouvernement et ses politiques pro américaines.</div><br /><div></div><div>Bien que le gouvernement Uribe ait fait certains efforts pour faire diminuer la violence et l'influence des paramilitaires, de récentes enquêtes menées par les services de police ont mis à jour l'ampleur du soutien que les forces paramilitaires reçoivent de certains dirigeants au sein du gouvernement. Les syndicalistes affirment que les forces paramilitaires ont opté pour la clandestinité, ce qui ne signifie pas qu'elles ne sont plus en activité et qu'elles ne représentent plus une menace sérieuse pour les militants des mouvements ouvriers et des droits de la personne.</div><br /><div></div><div>Image: Exemple d'une des nombreuses campagnes syndicales portant sur les assassinats de syndicalistes en Colombie (ici une affiche de la CNT française)</div><div>Paru sur le blogue "<a href="http://syndical.blogspot.com/">Sur les lignes: une chronique syndicale</a>"</div>Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-82600240870298621382007-07-20T15:16:00.001-07:002008-12-10T23:12:34.021-08:00Faire le choix d’un autre Québec<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNzp6T7L1b4jS6m85Ws3K1fhjV0VcXy36gM1eNWQqODxzhB9LMSIsRceA1n6Mw3nB1jQ5xqfofBvj0T1gAALc04PJylAvbsvYuDk_Cm4OeRLiAstv6QYiihBg4K4Rp0dGiAiV1NrMC-Dw/s1600-h/20070717.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5089406543868416498" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNzp6T7L1b4jS6m85Ws3K1fhjV0VcXy36gM1eNWQqODxzhB9LMSIsRceA1n6Mw3nB1jQ5xqfofBvj0T1gAALc04PJylAvbsvYuDk_Cm4OeRLiAstv6QYiihBg4K4Rp0dGiAiV1NrMC-Dw/s320/20070717.jpg" border="0" /></a><br /><div>Merci à Vanessa de m’avoir envoyé ce <a href="http://www.ledevoir.com/2007/07/17/150548.html">lien</a> vers un excellent texte de Raphaël Canet, publié dans <a href="http://www.ledevoir.com/">le Devoir</a>. J’en reproduis quelques extraits ici. </div><div><br /><em>Ce discours [de l’idéologie néolibérale] n’est pas nouveau. Depuis le colloque Lippman (1938) et la première réunion de la Société du Mont-Pèlerin en Suisse (1947), les partisans du libéralisme à outrance se sont organisés pour fustiger l’État interventionniste, qui s’affirmait pourtant comme un outil de développement collectif mettant en place toute une série de politiques (aide sociale, assurance-chômage, législation du travail) visant à garantir une plus grande justice sociale et à lutter contre les inégalités, sources de conflits, le tout en prenant soin de stimuler la croissance économique. </em></div><em><div><br />À leurs yeux, la privatisation, la libéralisation et la déréglementation devaient devenir les mots d’ordre de tout bon gouvernement et les think tanks néolibéraux allaient se charger de porter la bonne parole. On les retrouve à l’origine de la création du Forum économique mondial de Davos (1971), en Suisse, sorte de grand frère du FEIA. Ils sont aussi, par la voix des Chicago Boys (anciens étudiants de Milton Friedman à l’Université de Chicago), les conseillers économiques du général Pinochet dans le Chili post-1973. </div><div><br />Patiemment, ils diffuseront l’idéologie néolibérale, poursuivant minutieusement le travail de dénigrement du providentialisme et de l’interventionnisme étatique pour finalement en venir à marquer des points au tournant des années 1980. Après sa période d’incubation dans le laboratoire chilien, les élections de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne (1979) et de Ronald Reagan aux États-Unis (1980) vont symboliser le triomphe du néolibéralisme dans le monde occidental. «There is no alternative», comme se plaisait à le marteler la Dame de fer. </div><div><br />Le Québec ne fut pas à l’abri de ce virage néolibéral. Dès 1979, le ministre d’État au développement économique du Québec, le péquiste Bernard Landry, reconnaissait le rôle du secteur privé, la pression de la concurrence internationale et la crise budgétaire. René Lévesque, à partir de son second mandat en 1981, avançait aussi l’argument de l’assainissement nécessaire des dépenses publiques, affirmait que le développement économique est avant tout l’affaire des entreprises, que les programmes sociaux devaient favoriser la formation de la main-d’oeuvre et la réinsertion sur le marché du travail.<br />[…] </div><div><br />«There is no alternative», nous y revenons. Que ce soit à cause de la crise des années 1970 ou encore de la mondialisation des années 1990, ce discours est toujours le même: nous n’avons pas d’autre choix que d’avaler la pilule néolibérale. C’est cela l’approche stratégique de la pensée unique: un modèle qui s’impose comme une évidence, un peu comme un phénomène naturel. Mais ce pouvoir idéologique n’est pas apparu soudainement au tournant des années 1980, il s’est construit patiemment et méthodiquement depuis les années 1930, saisissant toutes les occasions de l’histoire pour avancer un peu plus chaque fois. </div><div><br />Il n’y a rien de naturel dans le néolibéralisme, rien de naturel dans la conception et les orientations de la mondialisation que ce courant politique véhicule. Le tout est pensé et mis en place par des êtres humains, résulte d’une volonté politique dans plusieurs pays et gouvernements, en somme d’un choix fait par quelques-uns et imposé à d’autres. </div><div><br /></em></div>En clair, le message fondamental de ce texte est le suivant: nous avons le choix. Nous choisissons notre futur et il sera ce que nous faisons du présent. Nous ne sommes pas que des observateurs niais, assis devant la télévision à consommer de l’information-poubelle. Nous avons notre mot à dire et nous avons le droit - le devoir - d’inventer un nouveau Québec à la mesure de nos aspirations. <div><br />Le plus grand danger, il ne vient pas seulement de ces gens qui clament haut et fort la fin des idéologies et qui cachent leur appartenance à la mouvance néolibérale derrière un discours défaitiste à la « on n’a pas le choix » ou « c’est le gros bon sens ». Pas seulement ces propagandistes bidons à la Pierre Fortin ou à la Nathalie Elgraby. Non. </div><div><br />Le vrai danger vient de nous, de notre défaitiste, de notre fuite devant l’Histoire, de notre incapacité à inventer des solutions originales à nos problèmes contemporains. Des gens nous emprisonnent volontairement dans un carcan de vieilles idées et de vieux mythes nous empêchant de réinventer notre société. Et nous, nous sommes complices, car nous ne croyons plus en rien. </div><div><br />Au contraire, ne faut-il pas plutôt croire? Se réapproprier l’utopie, réapprendre à espérer que le futur ne sera pas la continuité de ces 25 dernières années de réformes néolibérales. Recommencer à croire que l’État peut jouer un rôle majeur dans la redistribution de la richesse et que les plus riches ont le devoir moral de se départir d’une partie de leur richesse pour aider les plus pauvres, acteurs et victimes d’une organisation sociale qu’ils n’ont pas choisie. </div><div><br />Si le néolibéralisme a été (ré)inventé dans les années 30 et qu’il a pris 40 ans pour s’imposer au monde, pourquoi ne pourrions-nous pas être les germes de changements futurs, pour nos enfants, pour nos vieux jours? </div><div><br />Nous avons le choix; nous devons faire le choix de croire qu’un autre Québec est possible.</div><div></div><div>Paru sur le blogue <a href="http://uhec.net/">Un Homme en colère</a></div><div></div>Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-68453141706407445872007-07-14T20:21:00.000-07:002008-12-10T23:12:34.241-08:00Plus en santé qu’on veut nous le faire croire!<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQTsgwhhDY3uOgiSYzwlT1vlouLJNSXl-XEkWqCqiwhmdw5rkWEE9FjiXwm2Cj_oJc4uYPSKK7BTNr54yOX_BmWVzxxyf2IcG5xlGsWd1A3vjuNsGapdSqikGbrjUNju9wjAI1d7fyoHo/s1600-h/isfh_francois_beland.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5087258841177084386" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQTsgwhhDY3uOgiSYzwlT1vlouLJNSXl-XEkWqCqiwhmdw5rkWEE9FjiXwm2Cj_oJc4uYPSKK7BTNr54yOX_BmWVzxxyf2IcG5xlGsWd1A3vjuNsGapdSqikGbrjUNju9wjAI1d7fyoHo/s320/isfh_francois_beland.jpg" border="0" /></a><br /><div>J’ai lu récemment sur le blogue <a href="http://cinoche78.blogspot.com/2007/07/ah-ha.html">La vie en pan & scan</a>, un très bon texte en lien à un article de <a href="http://www.cyberpresse.ca/article/20070712/CPACTUALITES/707120519/6488/CPACTUALITES">cyberpresse</a>, qui relate une recherche qui vient d’être publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC) en rapport au mythe, tout à fait faux, que « le coût du régime d’assurance maladie va exploser et exercer une pression insupportable sur les finances publiques » étant donné que la « population vieillit et a de plus en plus besoin de soins de santé ». Voilà une belle preuve que notre système public de santé, si décriée par les obsédés de la privatisation à tout cran, n’est pas si pire et qu’il peut même s’améliorer.</div><br /><div>À la lecture de l’article, il est clair que François Béland, professeur au département d’administration de la santé à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, et codirecteur du Groupe de recherche sur les services intégrés pour les personnes âgées, accuse le ministère des Finances d’avoir brouillé les cartes pour que l’opinion publique se rallie au mouvement vantant la privatisation. L’ajout de dépenses sans liens avec la Santé, comme entre autres de « la promotion et le développement de la capitale nationale », est assez pervers, puisque ce sont des coûts qui ne peuvent se découvrir qu’après un examen poussé. Pendant ce temps, ces faits tronqués ont fait leur chemin dans les consciences, grâce à ça (ou en guise de justification…) des partis politiques ont basé leurs promesses électorales sur des mesures qui nous éloignent du bien commun. </div><br /><div>Au contraire, cette recherche met en évidence, en se basant par exemple sur des données de Statistique Canada, que les coûts s’amenuisent, comparativement aux revenus de l’État. Alors, il serait aisé de prôner que la différence des coûts pourrait revenir à l’amélioration des services, ou de tout autre besoin urgent pour la société. Et le pire, « ce qui coûte de plus en plus cher, ce sont justement les activités qui ne sont pas payées seulement par le gouvernement, mais aussi par les gens et les compagnies d’assurance privée, comme les médicaments. »</div><br /><div>Quoi? Je crois que j’ai mal entendu! La privatisation est la solution à tous nos problèmes?…</div><div></div><div>Paru sur le blogue Un <a href="http://uhec.net/">Homme en colère </a>par Renart L'éveillé</div>Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-59323185544335760942007-07-14T20:18:00.000-07:002008-12-10T23:12:34.373-08:00Les pauvres<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr2C_dq53AKM8FF1o-zOkgvh_Fnj4mMtrmNzch-rG_5YhR9rAC1xb4hHsYG6yNHZ1R5jsydbEz0aMjLYqc3w31qKYbWYNSI5dAo4RnPQHWP6KGXajQTQlnOthKjSMAKvIcfJYmm3whnSU/s1600-h/20070714.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5087258347255845330" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr2C_dq53AKM8FF1o-zOkgvh_Fnj4mMtrmNzch-rG_5YhR9rAC1xb4hHsYG6yNHZ1R5jsydbEz0aMjLYqc3w31qKYbWYNSI5dAo4RnPQHWP6KGXajQTQlnOthKjSMAKvIcfJYmm3whnSU/s320/20070714.jpg" border="0" /></a>Ah ces pauvres qu’on ne veut plus voir! Que ce soit sur la rue, dans le métro, à l’épicerie, il y en a partout. Une vraie épidémie! Qu’ils disparaissent, qu’ils s’éduquent, qu’ils se rasent, se trouvent un emploi comme tout le monde!<br /><div> </div><div>Pourtant, ils sont utiles les pauvres. S’ils n’étaient pas là, pourquoi y aurait-il des gens qui travaillent au salaire minimum dans des conditions minables? Pourquoi se faire chier à 8$ de l’heure dans un dépanneur ou une station-service si on ne risque pas de tomber plus bas? C’est la peur d’un plus grand échec qui pousse des gens à accepter un échec juste un peu plus tolérable.</div><br /><div>On lit ou on entend parfois: qu’ils aillent à l’école chercher un diplôme pour enfin sortir de la pauvreté! Mais pourtant, que se passerait-il si tout le monde avait un diplôme collégial, par exemple? Ça prendrait un baccalauréat pour travailler chez McDo. Car dans notre monde capitaliste, c’est la lutte de tous contre tous, la lutte de moi contre toi, de lui contre nous, de mon voisin contre le tien. Dans un monde globalisé ayant des besoins déterminés et non infinis en matière d’employés qualifiés, si moi - toi, ou nous - j’ai un diplôme et un emploi, c’est que quelqu’un quelque part est en compétition avec moi pour un emploi. Et les entreprises vont prendre la personne la plus qualifiée et pour le moins cher possible.<br />La lutte de tous contre tous. La loi de la jungle.</div><br /><div>Les pauvres, ils ne peuvent pas disparaître, parce que le système a besoin d’eux. Ce sont eux qui poussent les salaires à la baisse; ce sont eux qui font le bonheur d’entreprises milliardaires qui n’ont pas à bien payer leurs employés grâce à cette masse de pauvres qui seraient prêts à faire le même travail pour moins cher.</div><br /><div>En conséquence, si vraiment on voulait éliminer la pauvreté, ce ne serait pas en donnant des coups de pied dans le cul à ceux qui en sont victimes comme le fait la droite, mais plutôt en valorisant des changements économiques et politiques permettant une meilleure redistribution de la richesse. </div><br /><div>Car tant et aussi longtemps que nous refuserons de bien répartir cette prospérité, les pauvres existeront et entraîneront nos salaires et nos conditions de vie vers le bas. Et puisqu’ils sont en compétition contre tous les pauvres de la planète, nous ne pourrons jamais les aider - et nous aider - en laissant le libre-marché décider de tout.</div><br /><div>C’est à l’État de prendre ses responsabilités et d’assurer un niveau de vie décent pour tous, car nous en serons tous gagnants, pauvres comme ceux qui ont peur de le devenir.</div><div></div><div>Paru sur le blogue <a href="http://uhec.net/">Un Homme en colère</a></div>Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1001314481631771219.post-43381847083655232142007-07-14T18:35:00.001-07:002008-12-10T23:12:34.549-08:00La petite démagogue<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcN9CGGl390pesKwnZKVS5B9rxkiGHReEfw4lJ_e55yAu0_hppi8Y7ZxkghJlUQ-DYqOHssY2ale9tH6b_RYC88oQ526yuK7GWeEkTfInPOq6WvN8SHnICT4jGOpTFjJ9YiIVVcv3Jusk/s1600-h/elgrably.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5087231718458610098" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcN9CGGl390pesKwnZKVS5B9rxkiGHReEfw4lJ_e55yAu0_hppi8Y7ZxkghJlUQ-DYqOHssY2ale9tH6b_RYC88oQ526yuK7GWeEkTfInPOq6WvN8SHnICT4jGOpTFjJ9YiIVVcv3Jusk/s320/elgrably.jpg" border="0" /></a>La chronique de l’économiste Nathalie Elgrably parue dans le Journal de Montréal du 5 juillet a de quoi faire sursauter. Elle attaque cette fois le film Sicko de Michael Moore. Bien que ce film contienne quelques inexactitudes, le fond demeure tout de même pertinent. Fidèle à son habitude, elle idolâtre le modèle de santé à prédominance privée des États-Unis et qualifie les régimes publics, dont celui du Québec, de meurtriers! <div><br />Pendant que 45 millions de citoyens américains n’ont aucune couverture, soit 15% de la population, elle prétend, à tort, que le pourcentage du PIB américain consacré à la santé égale celui du Canada, de la Grande-Bretagne et même de la France! Une bien piètre performance si l’on admet la véracité de ces statistiques. Pourtant, une étude américaine de l’Economic Policy Institute de Washington démontre tout le contraire de ses allégations. Les États-Unis y consacreraient plus de ressources que tous les autres pays de l’OCDE. De plus, certains pays européens, avec la moitié moins de leur PIB investit en ce domaine, couvriraient médicalement presque que la totalité de leurs populations. </div><div><br />En fait, cette collaboratrice de l’Institut Économique de Montréal use d’idées préconçues et d’analyses simplistes afin d’étayer ses affirmations. Malgré son beau discours de droite, les faits parlent par eux-mêmes: si le régime de santé américain est tellement parfait, pourquoi l’espérance de vie en ce pays est-elle l’une des plus faibles en Occident ? Pourquoi le taux de mortalité infantile est-il le plus élevé ? Aussi comment expliquer que la proportion des familles vivant dans la pauvreté (ne pouvant se payer une assurance santé) est en tête de liste dans les pays industrialisés ? </div><div> </div><div>Cette petite démagogue semble avoir oublié les méthodologies de recherche objective et n’hésite pas à dénigrer avec des propos incendiaires et sans fondements réels tout ce qui ne cadre pas avec sa conception néolibérale de la société. Elle devrait se regarder dans le miroir avant de pointer du doigt l’auteur de Sicko pour son manque de rigueur.</div><div></div><div></div><div></div><div>Paru sur le blogue <a href="http://pourquedemainsoit.blogspot.com/">Pour que Demain soit</a></div>Les Blogues Gauchisteshttp://www.blogger.com/profile/00549596204222431529noreply@blogger.com0